La surveillance de la qualité de l'air mise en œuvre par Airparif s'effectue grâce à l'utilisation complémentaire de trois outils :

  • Des stations de mesure (plus d'une soixantaine dont une cinquantaine automatiques) qui analysent soit la pollution ambiante loin de la circulation soit la pollution le long des routes.
  • Des campagnes de mesures par laboratoires mobiles et capteurs chimiques pour évaluer l'impact d'une infrastructure, l'exposition individuelle des Franciliens à la pollution ou les concentrations de polluants qui ne sont pas encore réglementés dans l'air (dioxines, pesticides…).
  • Des outils de modélisation permettant de faire des cartes de pollution, de prévoir chaque jour la pollution du jour et du lendemain ainsi que son évolution heure par heure, de décrire les niveaux annuels de pollution le long des routes ou d'évaluer l'impact de mesures de réduction.

Pour en savoir plus sur nos méthodes, rendez-vous sur la page Moyens et Méthodes de notre site.

L'air intérieur concerne différents types d'environnements : l'habitation, le lieu de travail, le moyen de transport (transport en commun, voiture).

La qualité de l'air intérieur dépend de nombreux paramètres et sont explicités dans notre site aux pages suivantes : 

Plusieurs gestes du quotidien peuvent vous aider à améliorer la qualité de l'air intérieur chez vous ou au bureau. 

Plus d'infos également sur le site de l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur (OQAI.)

Au sein d’un même secteur géographique, les niveaux les plus élevés sont relevés à proximité immédiate des axes routiers. En effet, le long des routes, les polluants issus du trafic routier s’ajoutent à la pollution urbaine dite « de fond » que l’on respire dans l’ensemble de l’agglomération parisienne.
 
Les niveaux décroissent très vite en s’éloignant de l’axe, en particulier dans les 10 premiers mètres. La distance à l’axe qui se trouve sous l’influence du trafic est variable en fonction des polluants considérés mais elle demeure relativement restreinte (200m max en zone dégagée pour le dioxyde d’azote et de 100 à 150 m pour les particules et le benzène). Cette distance de décroissance dépend également de la topographie de l’axe et de la présence ou non d’aménagements urbains (murs anti-bruit, merlons paysagers, bâtiments…) qui ont un effet écran.
 
À une distance de 500 mètres par rapport à l’autoroute, l’influence de l’autoroute n’est généralement plus perceptible. Cela est d’autant plus vrai s’il y a des équipements tels que des murs anti-bruit. Il est probable que la concentration soit assez comparable dans les deux configurations.

Il est également bon de savoir que les niveaux de pollutions varient en fonction des étages. A proximité directe d’un axe routier, les niveaux de pollution sont les plus élevés au rez-de-chaussée, et diminuent lorsque l’on monte dans les étages. Cependant, la décroissance n'est pas linéaire entre les étages : la différence est importante entre le RDC et 1er étage, puis de moins en moins importante entre 1er et 2ème étage, etc... avec des niveaux qui s'homogénéisent au-delà d'un certain étage. 

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Vous trouverez toutes les informations relatives à la qualité de l’air commune par commune dans la page émissions ou dans la page bilans annuels de notre site internet.

Des cartes haute définition en temps réel vous permettent également de consulter votre exposition heure par heure tout au long de la journée près de chez vous et rue par rue. 

Vous trouverez des éléments complémentaires sur l’exposition dans les documents : La pollution près du trafic et Quelle pollution tout au long de la journée. 

 

Afin de d’obtenir des éléments de réponse relatifs au port de masque dit "antipollution", nous vous invitons à consulter les publications récentes de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire alimentation, environnement, travail (ANSES) suivantes : 

- L’actualité « Masques dits "antipollution" : des données insuffisantes pour attester d’un bénéfice sanitaire et recommander leur utilisation"  

- L’avis et le rapport d’expertise collective intitulés "Évaluation du bénéfice sanitaire attendu de dispositifs respiratoires dit antipollution "

Vous pouvez également vous rapprocher des organismes compétents sur les effets sanitaires de la pollution, tels que l’Observatoire Régional de la Santé ou l’Agence Régionale de la Santé.

Airparif s'intéresse à toutes les innovations de son domaine et les microcapteurs font partie des technologies émergentes. Même s'ils ne sont pas en capacité d'offrir les garanties d'un dispositif de surveillance du territoire, les microcapteurs présentent un intérêt en tant qu'outil de détection, de mesure d'appoint, de sensibilisation. C'est ainsi que grâce à  leur facilité d’utilisation et la possibilité de démultiplication des points de mesures, ils permettent de valider, infirmer une hypothèse en complément du dispositif.

En tant qu'organisme accrédité pour la mesure de l'air extérieur et intérieur, Airparif a choisit d'accompagner l'évolution technologique des microcapteurs et de garantir au citoyen la possibilité d'un choix éclairer alors même qu'il n'existe aucune réglementation pour les microcapteurs. Dans un premier temps, Airparif s'est associé à des partenaires désireux d'accélérer l'innovation et a mis en place un challenge, lors duquel les fabricants proposent leur solution pour une évaluation. L’objectif de cette initiative est de valoriser les innovations et d’apporter des critères d’information et de choix pour les utilisateurs en fonction de leurs besoins par rapport à ces nouvelles technologies.

Pour en savoir, consultez la page de notre site : ICI.

Notre atmosphère se compose à 78% d'azote, à 21% d'oxygène et à 1% de gaz dits rares (argon, néon et hélium, notamment). A ces gaz s'ajoutent d'autres composés (gaz et particules) considérés comme des polluants lorsqu'ils présentent une gêne ou un risque pour la santé et l'environnement.

Rendez-vous sur notre page Polluants de l'air pour savoir plus.